La plupart des investisseurs refusent d’écouter au-delà de cinq minutes. Pourtant, certaines présentations dépassent dix slides, quand d’autres n’en comptent que trois. Le consensus autour d’un chiffre précis reste absent dans la littérature spécialisée, malgré la circulation de règles comme le 10/20/30 popularisé par Guy Kawasaki.
La durée réelle d’attention lors d’un pitch ne dépasse pas 90 secondes par idée clé. Les études sur la mémorisation confirment qu’un excès de supports nuit à la clarté du message. Les startups ayant levé des fonds en un temps record misent rarement sur la quantité.
Pourquoi le nombre de slides peut faire ou défaire un pitch de 5 minutes
La densité d’un pitch deck influence directement la capacité à capter l’attention en cinq minutes. Trop de slides pour une durée aussi courte brouillent le message et perdent l’auditoire. À l’inverse, une présentation trop sommaire donne une impression d’impréparation. Il s’agit donc de viser juste : la plupart des spécialistes s’accordent sur une fourchette de 6 à 10 slides pour un pitch efficace de 5 minutes. Ce format offre la place nécessaire pour traiter les points clés, tout en évitant la saturation des investisseurs.
Déterminer le nombre optimal de slides ne s’improvise pas. Chaque diapositive doit porter un message fort, illustrer une avancée ou éclairer un aspect du business. Sur cinq minutes, la concision est reine ; impossible de s’éparpiller. En structurant la présentation autour des thèmes majeurs, vision, problème, solution, modèle économique, marché, équipe, il devient indispensable de sélectionner avec soin ce qui compte vraiment. Un enchaînement dynamique des slides maintient l’attention et évite les temps morts.
Les retours d’expérience sur les pitch decks qui ont marqué les investisseurs convergent autour d’un principe : une narration visuelle efficace, sans fioritures ni hors-sujet. Les startups les plus rapides à convaincre tournent rarement au-delà de neuf slides. Du côté des jurys et investisseurs, le verdict est clair : un pitch deck percutant expose chaque argument avec une clarté implacable, sans s’égarer dans des détails secondaires.
Pour mieux comprendre les fondamentaux d’un pitch deck qui fonctionne, voici les ingrédients incontournables :
- Clarté : chaque slide porte un message précis, le fil conducteur reste visible à chaque étape.
- Impact : des visuels sobres, des données concrètes, rien de trop.
- Rythme : l’ensemble avance sans accroc, l’audience reste accrochée.
La réussite d’un pitch repose sur l’équilibre entre densité du contenu et respect du temps imparti. Ni surcharge, ni survol : voilà le véritable défi.
Combien de slides pour vraiment marquer les esprits en si peu de temps ?
Sept, huit, parfois neuf slides : les pitch decks qui laissent leur trace dans l’esprit des investisseurs se situent dans cette fourchette. Sur cinq minutes, chaque diapositive doit apporter une pierre à l’édifice, sans détour ni surcharge visuelle. La règle 10/20/30 de Guy Kawasaki, devenue un classique chez les entrepreneurs, recommande dix slides pour vingt minutes de présentation. Pour un pitch express, il faut resserrer le propos et viser encore plus d’efficacité.
Le choix des outils, PowerPoint, Google Slides, Canva, ou SlidesCarnival, ne compte qu’à partir du moment où il sert la clarté. Un pitch deck efficace s’articule autour de points cardinaux : cibler le problème, présenter la solution, illustrer le marché, exposer le business model et, si pertinent, introduire l’équipe. Les investisseurs, souvent sollicités, consacrent à peine quelques minutes à chaque projet. Mieux vaut leur offrir un parcours limpide, sans détour inutile.
Voici comment structurer vos slides pour aller droit au but :
- Slides structurées : limitez-vous à une idée par diapositive, privilégiez schémas et chiffres parlants.
- Visuels sobres : préférez la lisibilité à l’accumulation d’effets.
- Adaptation : ajustez le nombre de slides à votre projet, mais évitez de dépasser dix diapositives.
Garder le cap sur la concision ne veut pas dire renoncer à l’originalité ou à la force de conviction. Mieux vaut huit slides bien senties qu’une suite confuse. Un pitch deck se construit comme une histoire : chaque diapositive prépare la suivante, jusqu’au point final.
Structurer sa présentation : astuces concrètes pour un pitch percutant et mémorable
Concevoir un pitch deck efficace sur cinq minutes relève d’un vrai travail de synthèse et de style. Chaque diapositive marque une étape. Démarrez en posant le problème de façon limpide. Le besoin doit apparaître immédiatement, sans détour technique. Poursuivez avec la solution : parfois, une image claire vaut mieux qu’un long discours.
Pour renforcer la crédibilité du projet, présentez la taille du marché et le business model. Les investisseurs veulent saisir rapidement où se crée la valeur et comment elle sera captée. Ajoutez une slide présentant l’équipe, en mettant en avant la complémentarité des profils. Pensez aussi à inclure un indicateur clé : un KPI fort, ou une projection synthétique, donne de la substance au dossier.
Pour bâtir un pitch mémorable, tenez compte de ces repères :
- Structure claire : une slide, une idée. Évitez la surcharge d’informations.
- Storytelling : faites avancer le propos selon une logique simple, de l’accroche à l’impact final.
- Design épuré : police facile à lire, palette de couleurs restreinte, graphiques sobres.
Les pitch decks d’Airbnb ou de Dropbox montrent la voie : concision, visuels percutants, narration sans faille. Un pitch deck percutant ne se contente pas de donner des faits, il suscite l’envie de s’associer à l’aventure. Privilégiez la clarté, l’ordre des idées et une communication directe. Gardez en tête : les supports ne valent que s’ils servent l’argumentaire, jamais l’inverse.
En cinq minutes, chaque slide compte. Celles qui marquent restent, les autres s’effacent. À vous de choisir lesquelles feront la différence.